La théorie du care, développée par la philosophe féministe Carol Gilligan[1], offre une perspective novatrice sur l’éthique en mettant l’accent sur les notions d’attention, de responsabilité et d’empathie.
Cette approche met en évidence l’importance de l’attention, de la responsabilité et de l’empathie dans nos relations. Elle s’articule autour de :
Éthique relationnelle
La théorie du care considère les relations interpersonnelles comme le fondement de l’éthique. Là où les approches plus traditionnelles mettaient l’accent sur la justice et les droits individuels. Elle met en évidence l’importance de l’attention aux besoins et aux émotions des autres.
Le rôle des femmes :
Gilligan a souligné que les femmes ont souvent une perspective plus centrée sur le care, mettant en avant les valeurs de soin et d’empathie, ce qui a remis en question les approches éthiques plus androcentrées.
Inclusion sociale et Ethique pratique
Cette théorie plaide en faveur de l’inclusion sociale en reconnaissant la diversité des besoins et des expériences individuelles.
Le care se traduit par des actions concrètes visant à répondre aux besoins des autres, ce qui en fait une éthique pratique et applicable au quotidien.
Éthique environnementale
La théorie du care nous invite à étendre notre compréhension du soin aux êtres vivants et à l’environnement. Prendre soin de la planète implique de considérer notre responsabilité envers la nature
En conclusion, la théorie du care nous rappelle que l’éthique ne se résume pas à des principes abstraits, mais dépend également de notre capacité à prendre soin de nous, des autres et du vivant et à tisser des liens significatifs.
Elle nous encourage à reconnaître notre interdépendance et à agir en conséquence pour créer une société plus soutenable et solidaire.
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[1] Carol Gilligan est une philosophe et psychologue féministe américaine, née en 1936. Elle est connue pour son ouvrage : « In a Different Voice ».
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