Tout est communication ! Et tout message est composé de 3 paramètres : le verbal, le visuel et le para verbal. De façon contre intuitive, les mots ne comptent que pour 7% dans la transmission d’un message. Pour être compris, comme pour comprendre, il faut donc exploiter d’autres messagers que les mots. Quels sont ils ?
Le non-verbal 10 fois plus puissant que le verbal !
Lors d’une première rencontre, nous percevons de notre interlocuteur, son apparence générale (sa taille, ses vêtements…), son attitude (son sourire, la position de son corps…), sa gestuelle, le ton de sa voix… En une fraction de seconde, cette multitude d’indices va fonder notre première impression.
Notre regard qui en dit long, parfois à notre insu…
Le mouvement de nos yeux, suit nos pensées et nos émotions lors de nos interactions. Nous avons 3 canaux privilégiés pour appréhender notre environnement immédiat : la vue, l’audition ou le corps. Quand nous prenons le temps de la réflexion avant de répondre, nos yeux partiront dans une direction en adéquation avec notre préférence. Plutôt vers le ciel pour les visuels, plutôt porté sur l’horizon pour les auditifs ou piquant vers le sol pour les kinesthésiques. Attentif à ces mouvements oculaires, notre interlocuteur peut se mettre au diapason en utilisant des images si nous sommes visuels, en jouant sur l’intonation ou la précision des mots pour les auditifs ou en accompagnant par un déplacement ou un geste si nous sommes kinesthésiques.
Comprendre le langage du corps
Bras croisés, visage fermé, posture en retrait : tout le corps dit la fermeture au dialogue et communique… la non-communication ! Nombre de d’ouvrages, détaillent ces gestes qui nous trahissent. Le haussement de sourcil renseigne sur notre perplexité, aux bras ouverts soulignent : »Je n’ai rien à cacher ! » ou contraire les bras fermés signifient « Je n’ai pas envie de partager ! » Sans oublier tout le langage des mains qui vient égayer notre discours. Tout ce langage corporel est extrêmement signifiant. Il est décodé de façon immédiate par nos interlocuteurs. Et quand il n’est pas en cohérence avec le discours, il y a dissonnance qui met immédiatement en alerte sur notre intention et notre authenticité.
La puissance du sourire
Passeport universel de connexion humaine, qui enrichit celui qui le donne ! Qui n’a pas expérimenté la sensation de gaieté légère que procure le sourire d’un étranger en retour du nôtre ?
Aux téléopérateurs, on serine qu’un sourire s’entend au téléphone ! Signal d’une intention pacifique qui se voit et s’entend, il est le sésame de l’échange dans toutes les cultures.
Il joue également dans l’autre sens, comme l’ont intégré depuis longtemps tous les enseignements de développement personnel : « collé » intentionnellement sur le visage, il envoie à notre cerveau, à travers notre corps, un message positif, antidote aux ruminations et pensées obsessionnelles. C’est un bon moyen de mettre en pratique la maxime : “Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté.”
Compte tenu de la période, on devrait s’auto prescrire une cure de sourires !
Dirigeante, fondatrice
Valsendo : Construisez une feuille de route RSE, impactante, fédératrice et territorialisée
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