« L’optimisme est une forme de courage… » Baden Powel

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Définir l’optimiste en un mot ?  Rêveur éveillé, enthousiaste bienveillant, qui voit le verre à moitié plein… Tout le monde aurait une part d’optimisme, explique Mylène Lavialle dans son atelier le Manager Optimiste qu’elle partage avec le Réseau Oudinot.

Définir le pessimisme en un mot ? Négatif, ce n’est pas possible ! Le verre à moitié vide. Tiré par le passé… Et de la même façon, tout le monde expérimente cette part de soi, qui aurait plutôt tendance à nous plomber le moral.

Selon l’IFOP[1] les Français sont à 55% pessimistes et à 45 % optimistes. Dans les faits, ils sont optimistes sur le plan personnel et pessimistes collectivement… Et il semblerait qu’avec l’âge, ça ne s’arrange pas !

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté »

La phrase du philosophe Alain résume bien notre propension à mettre l’accent davantage sur ce qui ne va pas, à  « recycler notre malchance », comme dirait  Philippe Gabilliet[2] chantre de l’Optimisme.  Ne dit-on pas qu’on apprend davantage de ses échecs que de ses réussites, mais ce n’est jamais tout à fait agréable !

Paradoxalement, prendre du recul sur (l’énorme) proportion des choses qui vont bien demande un réel et gros effort de volonté

« L’optimiste est une forme de courage qui donne confiance aux autres et mène au succès »

contrebalançait  Baden Powell, en son temps.

 

Appreciative Inquiry

Illustrant cette maxime, je découvre l‘Appreciative Inquiry, l’approche appréciative en français, développée dans les années 80, aux États-Unis.   Je m’y forme avec Jean-Christophe Baralis[3], un de ses ambassadeurs inspirants.  Simple à expliquer, elle est bien plus lumineuse à expérimenter !

Le point de départ est toujours le même : « Racontez-moi une histoire dans laquelle vous avez contribué activement à une réussite, à quelque chose qui vous a apporté de la satisfaction et de la reconnaissance pour vous-même, ou pour votre équipe, entreprise… »

Et d’ajouter face au manager dubitatif et perplexe : « N’avez-vous pas envie pour vous,  pour votre équipe de connaitre  ce qui va bien, ce qui vous motive, ce qui collectivement vous pousse à avancer et qui  justement vous permettra de dépasser la difficulté que vous exposez ? »

Toute la puissance de la méthode est contenue dans cet art du questionnement qui va d’abord chercher les ressentis par la force du récit pour trouver le sens et mettre en mouvement.

C’est également cette danse entre l’individuel et le collectif qui par touche successive, va faire bouger les lignes.

C’est systémique !

Car  tout est systémique comme le décrit bien l’image d’iceberg présentée dans le parcours Toscane[4] :

« Appuyer » sur un des cadrans fait bouger l’ensemble. Mais il y a « plus de prises » à entrer par le bas de l’iceberg, par :

  • les « dynamiques de vie » en faisant émerger les ressentis et les croyances
  • et  par les « dynamiques  de vision » en réalignant le collectif sur le sens, l’ambition, la destination

Des points d’étapes réguliers pour visiter le vécu individuel et collectif des derniers mois, des célébrations pour fêter les temps forts, des temps de réflexions sur les  croyances sont autant d’outils simples de la dynamique de transformation.

 

Co-construire « les clés de l’optimisme » d’une équipe au service du projet d’entreprise (ou du collectif), l’aventure est passionnante et stimulante !! Partageons-la !

 

Valérie SENE

Dirigeante, fondatrice

Valsendo : la boussole des organisations professionnelles

 

[1] https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2021/08/118387-Rapport.pdf
[2] Philippe Gabilliet : Éloge de l’optimisme : Quand les enthousiastes font bouger le monde Broché – 2010
[3] Jean-Christophe Baralis : https://www.ifai-appreciativeinquiry.com/
[4] Toscane – Jacques Santini – https://toscane-accompagnement.com/lapproche-de-toscane/le-systeme-dexpression-du-vivant/

 

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