Tout a changé en quelques semaines à peine. Notre vie quotidienne si intense et trépidante s’est trouvée radicalement bouleversée. Et nous retrouvons face à 2 défis majeurs : juguler la pandémie et enrayer une crise économique :
Juguler la pandémie :
La carte de l’université américaine Johns-Hopkins (disponible ici) suit la propagation du virus. Elle est glaçante. Depuis le 11 mars, l’OMS l’organisation mondiale de la santé a déclaré atteint, le stade de pandémie. Le mot pandémie vient du grec pan qui signifie « tout » et demos qui signifie « peuple ». Les 198 États Membres de l’OMS doivent respecter le Règlement sanitaire international (RSI). Il leur impose de collaborer aussi bien en termes de mutualisation des moyens que d’échanges d’informations.
Le pic de la crise sanitaire n’est pas encore passé en France que déjà se profilent les prémices d’une grave crise économique.
Enrayer une récession économique sans précédent.
Jamais dans notre histoire contemporaine, des pans entiers de l’économie ont été mis à l’arrêt et des pays entiers sommés de rester à la maison. Comparativement aux crises récentes, celle qui se profile sera d’une ampleur inégalée.
Xerfi en se basant sur une hypothèse (optimiste) de 45 jours de confinement table sur un décrochage de 3,3 % du PIB en 2020. Il prévoit une augmentation du déficit budgétaire de 7 %. (Note au 26/03/20)
Mc Kinsey & Cie, partant d’une hypothèse de réduction des dépenses courantes des ménages de 40 à 50 % indique des réductions de PIB de 9 à 12 % pour la zone Euro
Choc massif dans certains secteurs comme celui « des transports, de l’hôtellerie-restauration, des services aux ménages (récréatifs, loisir, soins, etc.) et du commerce spécialisé [qui] sont en première ligne » Source Xerfi
Les filières agricoles et alimentaires, jusqu’au commerce de détail devraient mieux résister.
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