Agriculture à mission au cœur de la cité.

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Le statut de l’entreprise à mission a-t-il un sens en agriculture ? La RSE n’est plus une option et l’agriculture comme l’ensemble des secteurs n’échappe pas à son interpellation sur ses externalités négatives. Le statut de la Loi Pacte offre des opportunités aux acteurs du monde agricole à condition de… décloisonner les approches.

 

L’agriculture responsable de 19% des émissions de CO2 en 2019[1]

 Le code rural définit l’agriculture comme une activité « consistant à exploiter un cycle biologique animal ou végétal en vue de produire des denrées alimentaires. »

Cette vision industrielle et productive ne prend pas en compte les impacts environnementaux et sociaux.

 

Au 21ᵉ siècle, l’agriculture doit intégrer ces enjeux dans sa trajectoire d’avenir.

Intérêt du statut d’entreprise à mission pour l’agriculture

Le statut d’entreprise à mission corrèle le développement économique et la contribution aux besoins humains fondamentaux. Bertrand Valiorgue professeur de stratégie et gouvernance des entreprises à EMLyon Business School explique dans The conversation[2] les 3 bénéfices qu’il voit pour l’agriculture :

  • accessibilité facilitée à des financements « verts »
  • rééquilibrage du rapport de force dans les négociations commerciales
  • meilleure captation de la valeur pour l’amont agricole dans des accords gagnant-gagnant pour l’ensemble des parties prenantes

À quand le coup de turbo ?

Et on se prend à rêver que l’agriculture puisse réduire son équation de secteur contributeur net de GES jusqu’à la neutralité. L’infographie du Ministère de l’Agriculture montre la double position d’émetteur et de capteur des filières agricoles. [3]

Mais que faut-il faire pour accélérer le mouvement alors que les datas sont là, l’opinion publique aussi et plutôt en avance sur les politiques…

Casser les silos ? Oui, penser en transversal, penser la campagne à la ville et la ville à la campagne, investir dans la formation, l’apprentissage, la mobilité professionnelle, accompagner la moitié des seniors de 55 ans exclus du marché du travail vers des (re)conversions faites de sens et de transmission, favoriser l’hybridation des métiers et des savoirs faire : paysan – artisan, artisan des circuits courts, berger citadin…

Pour penser « hors de la boite » et mettre en place ces dynamiques collectives qui dessinent la résilience (alimentaire) des territoires, Valsendo est à votre service.

 

Valérie SENE

Dirigeante, fondatrice

Valsendo : ensemble vers des modèles d’affaires circulaires et collaboratifs

 

[1] https://www.citepa.org/fr/secten/

[2] https://theconversation.com/demain-un-secteur-agricole-porte-par-des-entreprises-a-mission-178342

[3] https://agriculture.gouv.fr/infographie-le-secteur-agricole-et-forestier-la-fois-emetteur-et-capteur-de-gaz-effet-de-serre

 
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